Nous intervenons rapidement pour assainir et restaurer tous types d’espaces après sinistres, dégâts des eaux, incendies, décès, syndrome de Diogène ou logements insalubres. Notre équipe spécialisée applique des méthodes efficaces et sécurisées pour rendre vos logements, bureaux et commerces de nouveau propres, sûrs et sains.
Lorsqu’un logement ou un local est occupé illégalement, l’impact sanitaire ne se limite pas à l’aspect visuel. Un squat entraîne presque toujours une accumulation de salissures, d’odeurs et de micro-organismes invisibles. Dans la capitale, où la densité de population favorise la propagation rapide des nuisibles, le risque sanitaire est encore plus important.
La problématique n’est pas seulement liée à l’hygiène. Les logements squattés sont souvent dégradés au point de devenir dangereux pour les occupants légitimes. Les installations électriques peuvent être bricolées, les canalisations bouchées par des déchets ou des graisses, et l’air saturé de particules nocives. Cette réalité rend impératif un processus de désinfection et de dératisation rigoureux avant toute réutilisation.
Un propriétaire confronté à un squat doit anticiper non seulement les coûts de remise en état, mais aussi le temps nécessaire pour retrouver un logement habitable. Les agences immobilières et syndics de copropriété sont également concernés car un squat peut nuire à l’ensemble d’un immeuble. À Paris, une mauvaise gestion post-squat peut aboutir à des plaintes de copropriétaires, voire à des sanctions de la mairie pour insalubrité.
Un squat s’accompagne généralement d’un ensemble de risques combinés qui nécessitent une approche multidimensionnelle.
Bactéries et virus : souvent présents sur les surfaces souillées par des excréments humains ou animaux.
Champignons et moisissures : favorisés par le manque de ventilation et l’humidité, particulièrement dangereuses pour les personnes sensibles.
Parasites : puces, punaises de lit, poux et autres insectes qui prolifèrent dans les matelas ou les tapis abandonnés.
Restes de produits toxiques, solvants ou drogues abandonnés.
Résidus de fumées ou de substances inhalées dans les squats servant de lieux de consommation.
Pollution de l’air intérieur par des composés organiques volatils.
Dégradations des sols par les liquides stagnants.
Murs et plafonds imbibés d’urine animale.
Risques d’incendie liés à des branchements électriques illégaux.
À Paris, certains immeubles anciens sont particulièrement vulnérables car leurs structures absorbent rapidement les contaminations. Une désinfection classique ne suffit pas, il faut souvent procéder à une désodorisation et à un traitement de fond des surfaces.
La remise en état après un squat repose sur un protocole strict, inspiré des normes d’hygiène hospitalières et des réglementations françaises.
Un expert se déplace pour établir un état des lieux précis. Il vérifie la présence de rongeurs, insectes et moisissures, repère les zones à risque et identifie les déchets dangereux. Ce diagnostic permet de définir le nombre de passages nécessaires et les techniques à employer.
La dératisation ne se limite pas à déposer des pièges. Elle comprend :
La localisation des points d’accès des rongeurs (fissures, gaines techniques, conduits).
La mise en place de boîtes sécurisées contenant des appâts rodenticides adaptés.
La pose de plaques engluées pour surveiller la progression.
Le colmatage des points d’entrée une fois l’élimination confirmée.
Selon le degré de contamination, plusieurs méthodes peuvent être combinées :
Pulvérisation : application directe de solutions désinfectantes sur les surfaces.
Nébulisation : diffusion d’un brouillard sec qui atteint les moindres recoins.
Ozonisation : traitement de l’air ambiant par ozone pour neutraliser bactéries et odeurs.
Désinfection manuelle : nettoyage approfondi des zones sensibles comme la cuisine, les sanitaires ou les poignées de porte.
Après l’opération, un suivi est effectué. Des pièges de contrôle sont laissés en place et des mesures de qualité de l’air peuvent être réalisées. L’objectif est de garantir la salubrité durable du lieu.
Un studio de 25 m² avait été occupé pendant quatre mois. À l’intérieur, les déchets alimentaires s’étaient accumulés, attirant cafards et souris. L’équipe est intervenue en trois phases :
Évacuation de plus de 20 sacs de détritus.
Dératisation et désinsectisation simultanées.
Désinfection par nébulisation pour assainir l’air.
Après traitement, les murs ont pu être repeints et l’appartement remis en location rapidement.
Le pavillon avait été squatté par plusieurs personnes. Des rats avaient colonisé le jardin et les combles. L’intervention a duré une semaine entière :
Capture des rongeurs avec des pièges spécifiques.
Désinfection des planchers et combles contaminés par les déjections.
Nettoyage de la façade extérieure pour supprimer les odeurs.
Le propriétaire a ainsi évité une infestation plus large dans le quartier.
Superficie : un studio coûtera forcément moins cher qu’un entrepôt.
Durée du squat : plus l’occupation a duré, plus les nuisibles se sont propagés.
Volume de déchets : l’évacuation massive de détritus peut nécessiter une benne.
Urgence de l’intervention : les opérations de nuit ou le week-end sont plus coûteuses.
Studio ou petite surface (20 à 40 m²) : entre 400 et 800 euros.
Appartement moyen (50 à 80 m²) : entre 800 et 1 500 euros.
Grande maison ou local commercial : de 1 500 à plus de 3 000 euros.
Ces prix incluent généralement la dératisation, la désinfection et le contrôle de suivi.
Sécuriser le logement pour éviter un nouveau squat.
Couper l’électricité et l’eau si nécessaire pour travailler en toute sécurité.
Informer les voisins afin de limiter leur inquiétude et éviter les plaintes.
Tenter de désinfecter soi-même avec de l’eau de javel, inefficace sur de grandes surfaces.
Jeter les meubles contaminés dans la rue, ce qui peut provoquer une infestation du quartier.
Reporter l’intervention, ce qui favorise la prolifération rapide des nuisibles.
Un seul appartement squatté a contaminé l’ensemble de la cage d’escalier. Les cafards circulaient par les gaines techniques, atteignant les logements voisins. Nova Clean Extreme a dû traiter à la fois l’appartement concerné et les parties communes. Cette opération a nécessité quatre passages en trois semaines.
Un ancien local associatif, squatté pendant un an, avait été transformé en dortoir insalubre. L’intervention a été particulièrement complexe :
Évacuation de matelas infestés.
Traitement contre les punaises de lit.
Désinfection par ozone pendant 48 heures.
Cette étude de cas démontre l’importance de traiter non seulement les nuisibles visibles mais aussi ceux cachés dans le mobilier et les textiles.
Une fois la désinfection terminée, il est recommandé de :
Installer des grilles de protection sur les conduits.
Vérifier régulièrement les caves et greniers.
Mettre en place un contrat de maintenance préventive avec une société spécialisée.
Un logement ou un local professionnel remis en état gagne immédiatement en valeur. À Paris, où le marché immobilier est tendu, un bien certifié sain et débarrassé de tout risque sanitaire se loue ou se revend plus facilement.
Délais d’intervention : en général, une société spécialisée peut intervenir sous 24 à 48 heures après la récupération des clés.
Garanties : certaines sociétés comme Nova Clean Extreme offrent une garantie de résultat avec un suivi sur plusieurs semaines.
Collaboration avec les autorités : en cas de squat prolongé, il est parfois nécessaire de travailler en lien avec la mairie ou les services sanitaires.