Nous intervenons rapidement pour assainir et restaurer tous types d’espaces après sinistres, dégâts des eaux, incendies, décès, syndrome de Diogène ou logements insalubres. Notre équipe spécialisée applique des méthodes efficaces et sécurisées pour rendre vos logements, bureaux et commerces de nouveau propres, sûrs et sains.
La capitale connaît chaque jour son lot de drames humains. Dans des appartements souvent exigus et proches les uns des autres, un décès peut rapidement transformer un lieu de vie en espace insalubre si aucune intervention spécialisée n’est réalisée. Le nettoyage après décès à Paris n’est pas un simple ménage mais un travail minutieux qui associe décontamination, désinfection et parfois rénovation. Pour les familles, il s’agit d’un soulagement essentiel, car cette prestation leur permet de se concentrer sur leur deuil plutôt que sur les contraintes matérielles.
Les équipes professionnelles formées à ce type d’intervention savent gérer ces situations avec une grande discrétion. Elles interviennent aussi bien dans des appartements modernes du 15e arrondissement que dans des immeubles anciens du 18e ou du 20e arrondissement, où les sols et murs gardent facilement les odeurs et les traces de décomposition.
Chaque intervention raconte une histoire singulière. Les familles parisiennes confrontées à ces drames doivent souvent gérer des situations très différentes selon l’arrondissement et le contexte du décès.
Dans le quartier de la Goutte-d’Or, un homme âgé est décédé de mort naturelle dans un petit studio de 20 m². Comme il vivait seul et que ses proches habitaient en province, le décès n’a été découvert qu’après environ dix jours. L’odeur inhabituelle avait alerté les voisins et le syndic a fait appel à une entreprise spécialisée.
À l’arrivée, les techniciens ont constaté que les fluides corporels avaient traversé le parquet flottant et atteint la dalle en béton. Le matelas et une partie du mobilier étaient souillés et irrécupérables. Le travail a débuté par une évacuation minutieuse des objets contaminés dans des sacs homologués pour déchets biologiques, puis par la dépose complète du revêtement de sol. Les murs, imbibés à 30 centimètres de hauteur, ont été grattés et désinfectés à l’aide de produits virucides puissants.
L’odeur s’était déjà répandue dans la cage d’escalier, gênant plusieurs appartements voisins. Pour y remédier, une désodorisation par nébulisation a été effectuée dans le studio et sur les parties communes. Après deux jours de travail, le logement a pu être rendu à la famille, assaini et habitable.
À proximité de la rue de Vaugirard, dans un immeuble moderne, un suicide a eu lieu dans un salon spacieux. Le drame avait laissé d’importantes projections de sang sur les murs, le canapé et le sol. La famille, choquée, ne pouvait pas entrer dans l’appartement et a immédiatement sollicité une intervention d’urgence.
L’équipe est arrivée équipée de combinaisons intégrales, gants et masques. Les techniciens ont commencé par isoler la zone et retirer le mobilier souillé, notamment le canapé et les rideaux. Les surfaces touchées par le sang ont été traitées avec des produits spécifiques capables de détruire les agents pathogènes comme l’hépatite ou le VIH.
Un protocole de désinfection par vapeur sèche haute température a été appliqué sur les murs et les sols pour compléter l’action des produits chimiques. Ensuite, une désodorisation à l’ozone a permis de neutraliser complètement les odeurs persistantes. L’intervention a duré une journée entière et a permis à la famille de récupérer un logement parfaitement assaini sans avoir à revivre les images traumatisantes.
Le cas le plus complexe s’est déroulé dans le 20e arrondissement, près de la Porte de Bagnolet. Le défunt, atteint du syndrome de Diogène, vivait dans un appartement de 40 m² rempli de déchets accumulés pendant des années. Le décès est survenu dans ce cadre déjà insalubre, rendant l’intervention particulièrement lourde.
L’accès à l’appartement était presque impossible, avec des piles de détritus atteignant parfois un mètre de hauteur. La première étape a consisté à dégager les couloirs pour sécuriser la circulation des intervenants. Plus de trois tonnes de déchets ont été évacuées au total. Une fois l’appartement vidé, les techniciens ont découvert de nombreux insectes et traces de rongeurs, nécessitant une désinsectisation complète.
Le corps ayant été découvert plusieurs jours après le décès, les sols étaient fortement imprégnés. Les linos ont été arrachés, la dalle béton désinfectée, et les murs ont été décapés sur près d’un mètre. Une désodorisation à l’ozone sur plusieurs cycles a été réalisée pour éliminer les odeurs de décomposition et de déchets. L’ensemble de l’opération a nécessité près d’une semaine de travail et plusieurs passages successifs. À la fin, l’appartement, jadis invivable, a retrouvé un état hygiénique permettant aux héritiers d’envisager une remise en état complète.
Dans le quartier paisible de la Butte-aux-Cailles, une personne âgée est décédée seule dans son appartement. Sa fille, vivant à plus de 400 km, n’a pas pu intervenir rapidement. Quand elle est arrivée à Paris, l’odeur rendait le logement difficilement accessible.
L’équipe est intervenue rapidement, en commençant par retirer le matelas et les draps imprégnés. Les sols ont été lavés et désinfectés à plusieurs reprises. Comme l’appartement était bien entretenu avant le décès, l’opération a pu être réalisée en moins de 48 heures. Une attention particulière a été portée à la préservation des objets personnels et des souvenirs de famille. Les techniciens ont soigneusement nettoyé et restitué les albums photo et quelques meubles de valeur.
Cette intervention a permis à la famille de revenir dans un logement assaini et de récupérer les affaires sentimentales dans de bonnes conditions. Le respect de la mémoire du défunt et la discrétion des intervenants ont été particulièrement appréciés.
Paris est une ville particulière pour ce type de prestations. Les logements sont souvent petits, mitoyens et situés dans des immeubles anciens aux structures poreuses. Cela signifie que les odeurs et bactéries se propagent facilement aux appartements voisins. Dans la proche banlieue, comme à Montreuil ou Boulogne-Billancourt, les habitations plus récentes facilitent parfois le travail, mais les contraintes de copropriété restent présentes.
Les équipes doivent également tenir compte des difficultés logistiques propres à Paris : circulation dense, stationnement limité, escaliers étroits dans les immeubles sans ascenseur. Ces contraintes rallongent parfois la durée d’intervention mais n’empêchent pas d’obtenir un résultat irréprochable.
Le protocole suivi à Paris est strict :
Évaluer l’état du logement avec une visite rapide.
Protéger les intervenants avec des équipements adaptés.
Retirer les meubles souillés et les déchets contaminés.
Nettoyer sols, murs et plafonds avec des produits virucides et bactéricides.
Traiter l’air et les surfaces par nébulisation ou par ozone.
Contrôler l’absence d’odeurs et de risques microbiens.
Dans les immeubles anciens du centre de Paris, la désinfection par nébulisation est privilégiée pour atteindre chaque recoin. Dans des appartements modernes de la périphérie, l’ozonation est très efficace pour neutraliser les odeurs dans des volumes plus importants.
Pour alléger le poids de ces démarches, certaines aides existent :
Les assurances habitation couvrent parfois tout ou partie des frais liés au nettoyage après décès.
Les services sociaux de la Ville de Paris accompagnent les familles en difficulté.
Les associations de soutien psychologique comme la Croix-Rouge ou SOS Suicide offrent une aide précieuse.
Les mairies d’arrondissement peuvent orienter vers les services compétents et fournir les documents nécessaires pour les démarches administratives.
Les proches ne doivent pas tenter de nettoyer seuls, car les risques sanitaires sont réels. Il est essentiel d’agir vite et de confier le travail à des professionnels. Prévenir l’assurance, conserver les objets de valeur et demander une attestation de désinfection sont des étapes importantes. Cela garantit que le logement pourra être habité ou loué à nouveau sans danger.
Le nettoyage après décès n’est pas uniquement une question d’hygiène. À Paris, il s’agit aussi de permettre aux familles de tourner une page dans des conditions dignes et respectueuses. Retrouver un logement propre, sans odeurs ni traces, est une étape importante du processus de deuil. C’est également une garantie sanitaire pour les voisins et la copropriété.